Historique

Saint Georges d’Espéranche occupe une situation particulière dans l’ensemble Rhône Alpin.

L’ancien fief des ducs de Savoie subit l’attraction touristique autant qu’économique de Lyon. Il se développe dans le giron viennois tout en posant un regard amical sur le pays berjallien.

Repères chronologiques

Les premiers documents qui mentionnent Saint-Georges-d’Espéranche datent du VIIIème siècle.

Vers 1115 les moines de Bonnevaux établissent vers Saint-Georges une grange appelée « Grange de Péranche ». C’était un riche domaine s’étendant de Charantonnay à Diémoz et à Oytier-Saint-Oblas.

En 1251, la maison de Savoie achète la terre de Péranche qui jouit d’une situation privilégiée à l’Est du Rhône, face au Royaume de France. Les Comtes de Savoie fortifient le village par une muraille de trois kilomètres de long. Sous les ordres de Maître Jacques, ils construisent un château aux quatre tours octogonales qui devient la résidence de la Maison de Savoie.

On parle alors de « la ville neuve de Saint-Georges ».

Le roi d’Angleterre Édouard Ier, de retour des croisades fait étape au château flambant neuf. Séduit par la qualité du château, il invite Maître Jacques en Angleterre où celui-ci construit de nombreuses forteresses sur le modèle du château de Saint-Georges.

Plusieurs châteaux construits au Pays de Galles par Maître Jacques de Saint-Georges ont été classés au Patrmoine Mondial de l’UNESCO en 1986, câteaus de Conwy, Harlech, Caernarfon et Beaumaris.
Maître Jacques de Saint-georges est considéré au niveau européen, comme l’un des plus grands architectes du Moyen-Âge.

Les halles sont construites au XIVème siècle. Saint-Georges-d’Espéranche est un important centre commercial où fonctionne un atelier monétaire.

En 1349 le Dauphiné est rattaché à la France. Le Château est vendu de nombreuses fois et subit de grands dommages.

A la Révolution, une grande partie du château est détruite. La tour sud-est et un corps de bâtiment, restaurés par le dernier propriétaire, sont acquis en 1993 par la Commune.

Pour connaître l’histoire de Saint-Georges-d’Espéranche, rendez vous sur le [site des Compagnons de Maître Jacques->http://www.cmj-stgeorgesdesperanche.fr/

 

Les temps modernes

Jusqu’à la fin des années 50, Saint-Georges-d’Espéranche est surtout un village rural, mais la proximité de la métropole lyonnaise, l’exode rural, l’urbanisation lente mais régulière ont modifié l’équilibre socio-professionnel et économique de la commune.

Le Conseil Municipal souhaite préserver ce caractère rural du village où l’on recense encore une vingtaine d’exploitations agricoles tournées surtout vers la production laitière et les cultures céréalières.

Jusqu’en 1985, l’activité industrielle était représentée seulement par deux entreprises installées au village. Elles comptaient à elles deux, environ 150 salariés.

La création en 1987 de la zone d’activité de Lafayette a permis l’installation d’une dizaine d’entreprises, créant plus de 200 emplois.

Depuis 1983 de nombreux équipements ont été construits ou aménagés : une école élémentaire et une école maternelle, un EAJE (établissement d’accueil de jeunes enfants), un Relais petite enfance (relais d’assistant maternel), une salle polyvalente, un gymnase, un foyer vestiaire, une salle de spectacles, un complexe sportif, une nouvelle mairie, une salle de mariage, une bibliothèque, un centre technique municipal, un restaurant scolaire…

Le collège, construit en 1996, constitue pour la commune un attrait supplémentaire.